BZOU, mon amour (1/ ?)

C’est la faute à Moumen (Abdoul, pour ceux qui le connaissent bien)... Il nous avait jugé dignes de connaître son village natal.

Gros coup de foudre pour son village, ses gens adorables.

Notre vieil ami Baassa et sa famille (en plus ! : le meilleur thé du Maroc : au moins 4 espèces de menthe dans son jardin). C’est moi qui suis venu le premier à Bzou avec Moumen. Je voulais que Francis connaisse aussi ce village et ce cher Baassa.

Nous avons débarqué avec Moumen à la gare des autocars et nous avons du y attendre Baassa. Quand notre ami est arrivé, il m’a complètement ignoré et a pris Francis dans ses bras, comme s’il le connaissait depuis toujours !!! Pffff après ce coup (téléphoné par Moumen), je me dis qu’on ne les arrêtera jamais dans leur sens de l’humour : ni Moumen, ni Francis, ni aucun marocain. Heureusement, il y eu beaucoup de thé ensuite pour me remettre de ces émotions.

Et puis il y avait notre pauvre amie -qui sentait sa fin proche- qui a fait promettre à sa famille (elle, qui s’inquiétait encore des récoltes à recueillir) de faire fabriquer une djellaba pour Francis quand elle serait morte... Paix à son âme !

Et Moumen, alias Abdoul, de son vrai nom : Abderrzak, fils admirable de ce village, exilé dans cette « grande » ville de Beni Mellal, et maintenant pire encore : quelque part en Espagne...

Mais à Bzou : chaleur humaine, amitié, solidarité, noblesse...

Je te salue, tête basse, village de Bzou, fierté du Maroc pour ton tissu à djellaba,

Mais pour moi : perle précieuse, humble et discrète.

Ta richesse est humaine. Tu as volé mon coeur.

Nous avons tant à apprendre de toi : à bientôt Bzou  !!!