
PériFERie, photographies d’André Leclercq, sur le sillon industriel liégeois
GALERIE PHOTOGRAPHIQUE OUVERTURE
Vernissage le samedi 7 octobre de 14 à 18 h
Exposition accessible :
- pendant la « Fête des Fous » le 1, 2 et 3 septembre
- pendant les spectacles du Moderne de septembre et octobre
- les samedis 7, 14, 21 et 28 octobre de 14 à 18 h
Fixer l’instant ... dans ces paysages déjà figés depuis des années ?
Paradoxe pour un photographe : introduire cette contradiction dans l’image ?
Témoignages de l’histoire : Mittal est passé par là !Il n’y a pas d’échappatoires.
La fracture sociale est là, les murs lézardés, les vies saccagées.
Même s’il y a un personnage qui traverse la chaussée, il appartient au paysage, au grand CAPITAL.
Et à Mittal !
Il n’y a pas de miracles, la réalité est bien là ; sous l’œil du photographe, le métal froid du noir et blanc fait son œuvre ...
Le voyage - s’il est envisagé - n’est qu’une illusion, un rêve, une caravane qui passe au loin ...
Une délocalisation supplémentaire ? Faudra-t-il s’expatrier ?
L’état de « vacance » est présent ... encore un paradoxe ?Car il n’y a point de salut, point de fuite ... tout est livré tel quel dans chaque cliché.
Tranché.
S’il y a des fenêtres, elles sont brisées.
S’il y a un oiseau, il est de mauvais augure ...
Une dame âgée traverse la rue :
- « Il n’y a plus de saisons ? » dit-elle résignée.
- « Oui Madame ... ou alors il n’y en a plus qu’une ! »
En effet, les paysages industriels entrent en hibernation ... jusqu’à la prochaine révolution ?
Industrielle ? Sociale ?Francis Cornerotte
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