Ouvertures

« CONTREPOINGS », exposition de Dominique Gillardin et André Leclercq

Dans le cadre de la Biennale de l’Image Possible
dimanche 31 juillet 2016 par La rédaction
Flyer de l’expo

[marron]Galerie Photographique Ouverture
1, rue Ste Walburge 4000 Liège

Vernissage le Samedi 24 septembre de 14 à 18 h.

Horaire d’ouverture :

  • Samedi 24 septembre, 1 et 8 octobre de 14 à 18 h.
  • Dimanche 25 septembre, 2 et 9 octobre de 10 à 13 h.
  • Mercredi 28 septembre, 5 et 12 octobre de 19 à 21 h.
  • Pendant les spectacles du théâtre Le Moderne en septembre et octobre 2016
  • Et pendant la fête des Fous de Ste Walburge.

Contact : cornerotte@gmail.com - 04 / 226 18 70[/marron]

Une exposition proposée dans le cadre de la BIP 2016 (Biennale de l’Image Possible) - Sélection OFF

Consulter le site officiel de la BIP 2016.
Consulter la page Facebook de la BIPxOFF

En musique, le contrepoint rigoureux (souvent appelé contrepoint) est une discipline d’écriture musicale classique qui a pour objet la superposition organisée de lignes mélodiques distinctes.

La boxe, elle aussi, est une discipline rigoureuse proche du ballet, à la fois musique et danse, une discipline très règlementée sur le ring mais surtout dans la tête de protagonistes qui semblent déshumanisés aux yeux des non-initiés.

La boxe et la photographie communient quand elles entrent en osmose avec l’art à la fois martial et graphique et deviennent noblesse.

Amis de longue date, les deux photographes marchent sur des chemins qu’ils ne connaissent pas. Il a fallu d’abord qu’ils trouvent leurs marques à la fois techniques et humaines. Ils vont rencontrer non seulement des regards forts mais surtout des femmes et des hommes courageux, motivés et beaux.

Privilégiant, l’un le regard, l’autre le mouvement, ils ont transformé paradoxalement une forme de violence organisée en une symphonie de l’esthétique monochrome.

© Dominique Gillardin

In music, (strict) counterpoint is a classic musical writing discipline aiming at the harmonic superposition of several distinct melodic lines while retaining their independent rhythm and contour. The term originates from the Latin punctus contra punctum which means point against point and the fist in French, poing, is pronounced like ’point’.
Boxing and ballet have a lot in common, they are also rigorous disciplines that participate to both music and dance (Mohammed Ali is known to have said that he was dancing when he was boxing). It is a highly regulated discipline in the ring and moreover in the mind of the protagonists that is lost in the eyes of the uninitiated.
When boxing and photography join together, both martial and fine arts come together in harmony and draw out the inherent nobility of the sport.
Friends for a long time, the two photographers walk on paths they don’t know. They have first to feel at home, technically and humanly. They will have to ’spar’ with brave women and men, motivated and beautiful, gazing into their intense eyes.
One focusing on the vision, the other on the movement, they paradoxically transform a form of organised violence into a symphony of monochrome aesthetic.

Dominique Gillardin présente ici son parcours d’artiste et son aventure des « Contrepoings » en compagnie d’André Leclercq.

Je suis né en octobre 1957 à Arlon d’un père maroquinier et d’une mère qui a consacré sa vie à l’éducation de ses 5 enfants dont je suis l’aîné.

J’ai passé mon enfance à Jamoigne (petit village intégré à la ville de Chiny depuis la fusion des communes), en Gaume. Petit enfant, j’adorais venir en vacances chez ma tante Marèse à Liège, ville que son mari, mon oncle Paul, me fait découvrir à pied et en trolley (ils habitaient la rue Isi Collin). C’est de cette époque que date mon goût pour la Cité Ardente.

Durant mon adolescence, je fréquente le collège Saint-François à Marche-en-Famenne où mes professeurs me gavent de latin et de grec. Je terminerai cependant mes études secondaires au collège Saint-Joseph à Virton.

C’est fort logiquement que je m’oriente vers des études supérieures littéraires à l’école normale Saint-Barthélemy à Liège où je décroche en 1979 le diplôme de régent en langue maternelle - histoire - latin.

En juillet et août 1978, je travaille comme étudiant dans une scierie gaumaise, ce qui va me permettre d’acheter mon premier appareil photo, un canon AE-1 dont j’étais tout simplement tombé sous le charme de son design.

En 1979, je suis engagé comme enseignant à l’institut Sainte-Julienne de Fléron où j’entame en septembre prochain vraisemblablement ma dernière année de carrière professionnelle.

Au milieu des années 90, je m’inscris à Saint-Luc à Liège au cours du soir. Je réalise un travail de fin d’études sur les quais de la Meuse en utilisant une technique de tirage particulier découverte par hasard, en plaçant malencontreusement mon papier sensible à l’envers sur le margeur, obtenant bien malgré moi un effet « grooteclaesien » garanti. Ces photos ont été exposées au Moderne en son temps.

Etant un prof engagé, j’ai parcouru les pavés de nombreuses villes belges francophones avec mon appareil photo entre 1986 et 1995 pour manifester contre les nombreuses mesures ministérielles qui ont contribué au déclin de notre enseignement. Ces pérégrinations conflictuelles ont donné naissance à une autre exposition au Moderne.

Depuis quelques années, je me rends régulièrement dans des villes du monde - Rome, Berlin, New York (...) - où j’aime photographier des humains dans leur milieu de vie. Ces photos n’ont jamais été exposées, mais elles feront sûrement l’objet d’un livre dès que je serai à la retraite. Néanmoins vous pouvez voir certains clichés sur ma page Facebook et sur un blog dont voici l’adresse mcgill906.skyrock.com. Un site internet est en projet également.

En 2012, avec mon ami de longue date, André Leclercq, nous nous lançons dans la photo de boxe en suivant à l’entraînement et en combat ces hommes et ces femmes courageux du club de Cheratte qui seront exposés dans le cadre de la biennale 2016 au Moderne.

Dominique Gillardin

André Leclercq : notice biographique

André LECLERCQ est né le 01-01-1962.

Il travaille au CHP, centre hospitalier psychiatrique de Liège (ISOSL) .

Diplômé en photographie aux Beaux-Arts, à St Luc Liège, il s’est investi depuis longtemps dans la photographie sociale, et depuis quelques années déjà élargit son angle de vision, vers le paysage, les natures mortes qu’il interprète à sa façon … Très attaché aux valeurs démocratiques, il a toujours souhaité montrer par la photographie la diversité culturelle et la richesse de l’humanité. L’intéressent aussi l’humour et le contrepied, mais également de se remettre en question(s) à travers le processus photographique.

Du point de vue technique, il aime le travail pointu, s’intéresse au moyen format, à la chambre photographique, au sténopé.
Mais … tout en restant « accroché » par l’aspect instantané d’un reflex Leica.

Il est un excellent « tireur » en chambre noire, même si depuis peu il aborde aussi, avec le même regard exercé, la photographie numérique.

Il est ouvert aussi à d’autres échanges « photographies - peintures » avec interventions …

Il travaille aussi à l’Académie des Beaux-Arts de Liège dans un atelier photographique, dans le cadre des ateliers ouverts lors des cours du soir …


Portfolio

© Dominique Gillardin © Dominique Gillardin © Dominique Gillardin © Dominique Gillardin © Dominique Gillardin © Dominique Gillardin © Dominique Gillardin © Dominique Gillardin © Dominique Gillardin © Dominique Gillardin © André Leclercq © André Leclercq © André Leclercq © André Leclercq © André Leclercq © André Leclercq © André Leclercq © André Leclercq © André Leclercq © André Leclercq © André Leclercq
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