Ouvertures

« Près de chez vous ou ailleurs ? »

Photographies en Noir et Blanc d’André LECLERCQ, Michel TONNEAU, et Francis CORNEROTTE
samedi 23 février 2013 par La rédaction

Trois regards sur l’actualité … au quotidien … ici ou ailleurs

A LA GALERIE PHOTOGRAPHIQUE OUVERTURE, au théâtre Le Moderne rue Ste Walburge,1 – 4000 Liège

VERNISSAGE : le samedi 2 mars 2013 de 14 à 18 h

OUVERTURE DE L’EXPOSITION :

  • Les samedis 2, 9, et 16 mars de 14 à 18 h
  • Lors des spectacles du Moderne de mars et avril
  • ou sur rendez-vous au 04 / 226 18 70

Vous pouvez visionner le portfolio en pied d’article.

« Le bassin industriel liégeois », André Leclercq

Fixer l’instant … dans ces paysages déjà figés depuis tant d’années ?
Paradoxes pour un photographe : introduire cette contradiction dans l’image ?
Témoignages de l’histoire ? Mittal est passé par là !
Il n’y a pas d’échappatoires.
La fracture sociale est là, les murs lézardés, les vies saccagées
Même si un personnage traverse la chaussée, il appartient au paysage, au grand CAPITAL
et à Mittal.
Les lois du marché ont fait « bouger les lignes » … les lignes à chaud et à froid … et les visages des hommes en sont marqués.

Il n’y a pas de miracles, la réalité est bien là ; sous l’œil pertinent du photographe, le métal froid du noir et blanc fait son œuvre …
Le voyage - s’il est envisagé - n’est qu’une illusion, un rêve, une caravane qui passe au loin …
Une délocalisation supplémentaire ? Faudra t’il s’expatrier ?
L’état de « vacance » est présent … encore un paradoxe ?

Car il n’y a point de salut, point de fuite … tout est livré tel quel dans chaque cliché.
Tranché.
S’il y a des fenêtres, elles sont brisées
S’il y a un oiseau, c’est un oiseau de mauvais augure …
Une dame âgée traverse la rue :
 « Il n’y a plus de saison ? » dit-elle résignée
 « Oui Madame … ou alors il n’y en a plus qu’une ! »

En effet, les paysages industriels entrent en hibernation … jusqu’à la prochaine révolution ?
Industrielle ? Sociale ?

Francis Cornerotte

« RETOUR A DALLAS », Michel Tonneau

A la périphérie de Cluj Napoca, en Roumanie, sur la décharge municipale de Pata Rît demeure une communauté de tziganes d’environs 1500 individus.
Certains d’entre eux vivent sur la décharge dans des maisons construites à l’aide de plaques de bois de carton, de plastiques et de couvertures.
Même si les instances gouvernementales tentent d’appliquer une politique de gestion des déchets en accord avec la sauvegarde de l’environnement, aucune politique cohérente de tri des détritus n’existe.
Tous les jours, un ballet incessant de camions viennent décharger des déchets en tous genres, contenant parfois des matières toxiques et dangereuses.
Les tziganes accomplissent alors leur travail en triant manuellement, sans aucune protection, un maximum de matériaux afin les récupérer pour les revendre aux sociétés de recyclage.
Les enfants participent à la tâche aux dépens de leur éducation et de leur santé.
Un seul bloc sanitaire, composé de deux douches, a été installé par une société caritative.
Certains ne peuvent même pas revendiquer une assistance sociale complète, faute de posséder des documents d’identité. Ils sont alors des « sans papiers » dans leur propre pays.
Pour certains l’émigration est un eldorado auquel ils aspirent, mais beaucoup savent qu’en cas d’échec ce sera le retour à la décharge.
Dallas, le nom officieux qu’ils ont ironiquement donné au lieu semble bel et bien un univers impitoyable.

Michel Tonneau

« PORTRAITS D’OUVRIERS », Francis Cornerotte

A ceux qui ont les mains dans le cambouis, les deux pieds dans la réalité sociale et le soleil dans la tête …

Ces photographies ont été réalisées dans les ateliers « véhicules » de l’Arsenal de Rocourt.
La plupart de ces prises de vue « font le portrait » de ceux qui accomplissent un travail manuel. Hommage est ainsi rendu à ceux qui travaillent dans l’ombre et le cambouis
Le choix effectué est fonction de la diversité des métiers, de la beauté de la lumière et de l’intérêt de la scène.
Ce choix dépend aussi du regard que j’ai su accrocher ou non, de ce que la photographie dit sur l’homme et le travail accompli. Du point de vue de la mise en situation, j’ai d’emblée choisi trois critères :

• Le premier parti pris était de montrer l’ HOMME DANS SON ENVIRONEMENT, avec une grande profondeur de champs.

• Le second parti pris était celui de privilégier la photographie « POSEE »,
• qui donne plus de dignité et de noblesse au portrait, comme s’il avait été réalisé dans le luxe d’un studio.

• la troisième décision prise était celle de choisir un cadrage central, direct, « QUI INTERPELLE » … afin que l’ HOMME reste au centre de l’image comme il devrait également rester au cœur de nos préoccupations …

Je remercie les 100 personnes qui ont accepté d’être représentées, et celles qui ont permis ou encouragé ce projet.

Francis Cornerotte


Portfolio

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